Rédiger des faits, rédiger des commentaires, rédiger des instructions, philosopher sur un nouveau concept… Le travail du rédacteur web est presque infini. Il pourra en profiter autant qu’il le peut. Mais il devra respecter une discipline particulière de manière à pondre une œuvre pertinente et génératrice de trafics. En plus de ses propres critères du bon article, il devra plus particulièrement prendre en compte ceux d’autres artisans du web.
Le bon texte pour le web.
L’internaute lit le bon texte sans sauter une seule ligne et sans bâcler un seul paragraphe. Sa lecture l’amène ensuite vers d’autres articles et d’autres sites liés à la page qu’il parcoure. Au-delà des préceptes du référencement pour le web (titre court et poignant, hiérarchisation des balises…), aurait-on oublié un autre critère dans cet essai de définition ? Oui : le bon texte web est vendeur à plus d’un titre, ce, à la manière d’un démarchage ou, indirectement, en sollicitant l’intellect, le sens moral, les préférences… bref, tout ce qui fait de l’internaute un consommateur averti. En l’occurrence, cela peut s’appeler du blogging.
Règles à suivre pour une bonne rédaction web.
S’est-on déjà demandé pourquoi beaucoup de spécialistes de la rédaction web bâclent leurs articles sur « comment rédiger un bon texte web » ? Plusieurs réponses : ils ne veulent tout simplement pas tout partager afin de désintéresser la concurrence, ils ne savent pas eux-mêmes quelle est la meilleure technique pour écrire, ils veulent que les rédacteurs se débrouillent sans eux, etc. En tout cas, les règles se résument en : la grammaire et la syntaxe impeccable, la concision et la précision du texte, la véridicité des données.
En somme, plusieurs dispositifs entourent la réalisation d’un bon texte :
La rédaction web est indissociable du SEO.
Bien entendu, le premier client incontournable d’un bon texte web, c’est le moteur de recherche. De façon simultanée, le rédacteur web pensera à optimiser son texte, de façon à ce que Google et Bing le place en tête de liste des résultats de recherche. Même si le SEO n’est pas le seul moyen pour créer du trafic sur le site, il n’est pas moins la première méthode pour créer du trafic. Mais la mission du rédacteur web, c’est avant tout de plaire au lecteur humain une fois sur la page accueillant le texte.
Considérant son utilité pour de nombreux sites internet, on serait tenté de répondre par le oui. Effectivement, le rédacteur web contribue à créer un contenu censé orienter l’intérêt des internautes vers un produit, une solution, une idée… Que ce soit en vue d’une vente ou de réveiller la conscience populaire, la rédaction web a une finalité : la persuasion. Mais face aux règles, il y a leurs exceptions.
Rédiger pour le web, c’est vendre.
Pour le tout puissant Google, toute plateforme qui n’est pas performante en matière de référencement ne peut avoir de place prépondérante sur le NET. Du coup, le rédacteur web et son webmaster se plient en quatre pour trouver les astuces, les meilleures, pour se mettre à la hauteur des moteurs de recherche, ou plutôt pour se trouver constamment à la première page. Mais quelle utilité d’être bien positionné sur la toile si ce n’est pour proposer ou vendre quelque chose ?
Le « maître d’ouvrage » tient à ce que son produit (un logiciel, un service, une astuce…) soit visible et accessible à tous. Le rédacteur web, à son tour, vend son article (dans tous les sens du terme). En effet, il doit à la fois plaire à son commanditaire et aux cibles de ce dernier : les internautes.
La rédaction web, c’est juste pour l’info.
Il ne faut pas toujours prendre le terme « marketing » dans son sens commercial, mais aussi dans une acception qui se rapproche plus de « propagande ». Parce que le texte web est autant un moyen de vendre qu’une invite au raisonnement. Il peut même ne s’agir que d’une œuvre dont la tournure générale est engagée dans certains idéalismes.
Mais parfois, loin est cette pratique tendancieuse en faveur d’une idée ou d’une autre. Le rédacteur web se doit parfois d’être objectif dans son écrit. À la base, il doit fonder chacune de ses phrases sur des faits, avérés ou non, mais qui ne devront quand même pas induire les lecteurs en erreur. C’est comme un journaliste, mais avec encore plus responsabilité puisque le rédacteur web a une vaste source à bien maîtriser sous la main : Internet.
La rédaction web, c’est pour distraire le webnaute.
En premier ou en dernier ressort, ce travail consiste à transporter les internautes plus ou moins en dehors de leur réalité et de leurs tracas quotidiens, ou pour les aider à les surmonter de façon plus amusante. Le rédacteur web a un devoir de se mettre à la place du lecteur, et tout faire pour que chacun de ses mots soit mâché et soit le plus digeste possible.
By: rick
La route est encore longue pour le référencement web. En tout cas, les expérimentations sont nombreuses, pour trouver les meilleures façons de se maintenir en haut de la bonne liste de Google. À ne citer que ces originaux à la source du SEO Black Hat et d’une bipartition des pratiques en la matière (les bonnes et les mauvaises astuces). Par exemple, on peut lire de temps à autre que les mots-clés mal orthographiés ou qui manquent de préposition peuvent servir à mieux se positionner. La vérité ?
L’usage des mots-clés est incontournable lorsqu’il s’agit de référencement web. Mais autant que leur choix en rapport avec le sujet de niche et le domaine d’activité du propriétaire, leur placement à l’intérieur du texte exige un vrai travail de stratégie. C’est toute la tâche du rédacteur web qui doit trouver le bon ordre à chaque ligne et paragraphe. Tout en évitant les fautes de grammaire et de syntaxe, celui-ci devra faire en sorte d’insérer ses mots-clés de manière tout à fait naturelle.
On entend dire parfois que les fautes d’orthographe n’intéressent pas le robot d’indexation de Google pour positionner les sites. Mais à vrai dire, ce n’est pas pour le robot que le rédacteur écrit, c’est pour des entités plus intelligentes : les internautes. Le robot ne sert que de vecteur d’informations pour ramener l’internaute vers le site. Mais il y a d’autres moyens que les failles linguistiques pour cela. Quoi qu’il en soit, la concurrence est rude sur internet. Tous les moyens sont bons. Mais il existe des astuces disons hors normes, mais qui ne nuit à personne.
Un dixième des internautes aurait des difficultés à écrire dans les normes. Dotés de cette information, les webmasters ont l’idée d’insérer les fautes d’écriture dans leur technique de référencement SEO. Au début, des mots-clés mal écrits sont disposés ici et là dans le texte, dans le but peut-être de faciliter l’indexation. Ce qui devait être une « galère » pour les rédacteurs web. Mais rien ne fut aussi simple pour les éditeurs de site concernés. Au contraire, un recul est observé au niveau du trafic parce que les mots-clés dénaturaient la rédaction.
Le procédé s’avère pourtant payant pour certains qui en ont eu la maîtrise. Leur secret : un positionnement stratégique. Il ne s’agissait plus d’insérer les fautes volontaires au sein du texte, mais de les regrouper dans un encart à part, sous le texte par exemple. Les mots-clés ne sont pas choisis n’importe comment. Il faut une certaine étude sur les mots les erreurs les plus récurrentes, tout en s’assurant qu’ils sont moins utilisés par d’autres référenceurs.
Court, explicite, captivant, frappant, incitateur… on doit attribuer au titre web quelques caractéristiques permettant de convertir le lecteur en un consommateur actif. Dans la démarche de rédaction web, c’est l’étape cruciale où beaucoup se joue. Avant d’appréhender les titres de façon plus singulière, il est des règles communes.
Avant d’entamer une écriture, il faut déjà visualiser ce que l’on va écrire dans le corps du texte. Est-ce une rédaction ciblée ou de portée générale ? Est-ce plutôt vendeur, explicatif, informatif, solutionniste (Définition: Ensemble des opérations mentales, intellectuelles susceptibles de fournir une réponse théorique ou pratique visant à la résolution, l’analyse, la compréhension
Tout le monde a sa définition du terme « accrocheur ». Cela peut avoir un sens personnel ou adapté au thème d’une niche quand il s’agit de bloguer. Cela peut être purement relatif au procédé SEO, ainsi de suite. Mais de manière générale, il faut tout le temps rester dans une ligne éditoriale et respecter quelques formalités SEO de manière à optimiser le référencement naturel : caractères gras, balisage, 10 à 12 mots maximum…
Dans tous les cas, le premier travail du rédacteur, c’est de trouver les 2, 3 ou 4 premiers mots que Google considère en premier pour positionner la page web. Certaines formules sont devenues phares : les x astuces pour, comment faire pour, avantages et inconvénients… Mais là encore, plusieurs paramètres sont à considérer : phrase avec verbe, phrase interrogative, l’emphase commerciale et bien d’autres types de locutions. Principalement pour les textes longs, il faut aussi prendre en compte le sommaire interactif qui facilite l’orientation du lecteur.
Tout rédacteur qui se vaut doit aussi avoir de l’inspiration. À défaut, c’est la technique qui s’y substitue souvent. Mais d’un moment à l’autre, l’auteur se doit de compenser. Par ailleurs, il est vrai que, le plus souvent, l’internaute se rend sur un site en connaissance de cause. Il sait déjà à quoi il va s’en tenir en voguant sur un texte web. Mais quand bien même cette rédaction peut répondre à ses attentes, il peut se perdre rapidement face à une longue lecture. Parce que, par nature, un internaute est plus enclin à la lecture rapide et non chronophage. Au moment où il se perd, il pourrait d’emblée changer de page, et de site. C’est là une raison d’être des titres.